La
pagode de Parfums (Chua Huong)
Cette
excursion vaut pour la splendeur des paysages, mais elle implique
au moins quartres heures de marche assez fatigantte et ne pourra
donc être conseillée qu’aux voyageurs en
bonne forme physique ( lors qu’il fait chaud, c’est
un bain de sueur, lorsqu’il pleut, c’est un excercice
de patinage acrobatique qui transforme la prière à
Boudhha en pélerinage à St-Antoine de Gadoue).
La
pagode de Parfums se situe dans la province de Ha Son Binh,
à 62 km au sud de Hanoi. La difficulté de l’accès
fait partie de l’intérêt de la promenade.
Après avoir fait deux heures de voiture jusqu’à
Huong Son, petite localité sur le rivière Day
( un défluent du fleuve Rouge), il faut parfois faire
une petite marche d’un quart d’heure le long d’une
rue bordée de marchands du temple jusqu’à
la rivière Yen ( elle-même affluent de la rivière
de Day), dans un paysage sublime et enchanteur de colline de
karst, don’t certaines portent des nom aussi suggestifs
que le “Plateau de riz”, l’Eléphant
acroupi” ou “la Bronzesse”. La promenade se
termine au pied de la montagne de L’Empreinte Parfumée
(Huong Tich Son). Cette colline est ornée de plusieurs
sanctuaires, dont le principal, la superbe grotte – temple
de Huong Tich Chu est situé à deux heures de montée
( on trouve à se restaurer et à se désaltérer
tout au long de l’ascension). Il est dédié
à Quan Am, un aspect d’Avalokiteshvara, ainsi qu’à
Bouddha. Mais au paravent, vous aurez pu vous purifier près
de l’embarcadère dans la pagode de Tien Chu ( la
pagode “qui mène au Ciel”), puis prendre
votre souffle à la pagode “de la Cuisine Céleste”,
ainsi qu’à la pagode “de la Justice Réparée”.
Le
périnage de Huong Tich
Ce
périnage se déroule au printemps sur plusieurs
semaines, le point culminant étant au mois d’avril,
lorsque des miliers de pélerins se pressent dans la grande
grotte, mais églement aussi malheureusement de nombreux
touristes. Du temps des costumes traditionnels, c’était
un spectacle merveilleux. Malheureusement, cela a perdu tout
exotisme. On a du mal à se frayer désormais un
chemin dans la foule, tout en se gardant des pickpockets très
actifs. Autrefois, les pélerins que vous rencontriez
vous saluaient d’un “Nam Mo A di da phat”,
qui est une sorte de “Que le Boudhha vous bénisse”.
Si vous vouliez passer inaperçu, vous leur retourniez
le compliment.